Le conseil central de l’UTAP se réunit à Djerba : Défis et perspectives pour l’agriculture tunisienne.
Le Conseil central de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) a tenu sa première réunion post-congrès à Djerba, samedi dernier, après un congrès antérieur à Tabarka. L’événement a rassemblé des représentants clés de l’UTAP pour aborder des sujets cruciaux liés aux recommandations du congrès, à l’activité de l’organisation, aux résultats financiers et à l’élection des commissions du règlement et du contrôle financier.
Selon Naceur Amdouni, vice-président chargé de l’information et des relations publiques, l’ordre du jour de la réunion était structuré autour de quatre points majeurs. Parmi eux figuraient le suivi des recommandations du congrès, l’examen de l’activité de l’organisation, la présentation et l’approbation des résultats financiers, ainsi que l’élection des commissions du règlement et du contrôle financier.
Le président de l’UTAP, Noureddine Ben Ayed, a pris la parole au cours de la réunion, soulignant la résilience du secteur agricole tunisien face aux défis climatiques et au stress hydrique. Il a mis en avant la nécessité de développer des politiques visant à optimiser l’utilisation des ressources en eau souterraine et des précipitations pour garantir la sécurité alimentaire du pays. Ben Ayed a réaffirmé l’engagement de l’organisation à assurer un approvisionnement suffisant en eau et en nourriture pour tous les citoyens.
Le président de l’UTAP a insisté sur l’amélioration de la productivité du secteur agricole, en particulier dans les exploitations familiales qui représentent 85% du total. Il a souligné l’importance de doubler les efforts et d’intensifier les consultations avec les autorités compétentes pour trouver des solutions aux difficultés persistantes du secteur.
Noureddine Ben Ayed a également évoqué la relation « exceptionnelle » entre l’UTAP et le ministère de l’Agriculture. Il a partagé les résultats de sa récente rencontre avec le ministre, notant la disposition de ce dernier à résoudre plusieurs problématiques, notamment l’élaboration d’un programme d’urgence répondant aux besoins de production, en particulier pour les grandes cultures.
Cependant, le président de l’UTAP n’a pas éludé les défis financiers auxquels l’organisation est confrontée. Il a souligné la nécessité de rationaliser les dépenses et de renforcer les ressources de l’UTAP, que ce soit par la mobilisation de financements gouvernementaux ou par la déduction d’un pourcentage des ventes de produits agricoles et de pêche au profit de l’organisation.