La Tunisie rejoint le COMSHIP pour la mise en œuvre de l’harmonisation régionale des semences.
Ça y est, la Tunisie devient le 19eme pays à intégrer le COMESA pour soutenir son plan de création d’une union douanière entre les pays membres. En effet, depuis sa création en décembre 1994, cette organisation internationale à vocation régionale a pour objectif de créer un marché commun qui renforcera un accord de libre-échange entre les Etats de l’Est africain.
Le marché commun de l’Afrique orientale et Australe connu sous l’acronyme anglais COMESA œuvre depuis plusieurs décennies pour la mise en place des règlements d’harmonisation du commerce des semences du COMESA.
Il est question de renforcer la production et la fiabilité des semences, d’améliorer le commerce des semences et d’accroître la compétitivité de l’industrie semencière dans la région de l’Afrique australe et orientale explique AfricanManager.
En rejoignant cette organisation, la Tunisie veut contribuer au lancement du plan de mise en œuvre de l’harmonisation régionale des semences (COMSHIP). Un lancement facilité par l’Alliance pour le commerce des produits de base en Afrique orientale et australe (ASTESA). Cette dernière est une agence spécialisée du COMESA ayant le mandat de rallier les micro-entrepreneurs agricoles dans les marchés nationaux, régionaux et internationaux. Cela en créant un environnement politique amélioré, des installations de marché élargies, des services et un renforcement des capacités.
“La Tunisie s’engage à aligner les lois tunisiennes sur les règlements d’harmonisation du commerce des semences du COMESA”
Providence Mavubi, directrice de l’agriculture et de l’industrie au secrétariat du COMESA, a tenu à féliciter la Tunisie pour son engagement envers les programmes d’intégration régionale. Elle ajoute que les autres Etats membres bénéficieront certainement de l’expertise de ce pays en matière d’agriculture et d’élevage.
Il faut dire que la Tunisie a en effet des atouts pour s’imposer en Afrique. Une expertise qu’elle attend faire bénéficier aux Etats membres du COMESA. Le pays est d’ores et déjà engagé à développer une feuille de route nationale qui aligne les lois tunisiennes sur les règlements d’harmonisation du commerce des semences du COMESA, d’ici juin 2022.
Le COMSHIP décrit en effet un cadre spécifique de mise en œuvre et les modalités nécessaires pour le déploiement, la surveillance et la garantie de la conformité et l’exécution au sein des Etats membres du COMESA.
La Tunisie est le second État du maghreb après l’Egypte à rejoindre cette alliance formée par le Soudan, la RD Congo, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Malawi, Maurice, le Rwanda, les Seychelles, Eswatini, l’Ouganda, la Zambie, le Kenya, Madagascar, et le Zimbabwe.