L’Office des céréales (OC) importera 250 000 tonnes de blé de la France pour le compte de la campagne de 2022/2023
Depuis le début de l’année, le marché céréalier, et en particulier celui du blé, a connu de nombreuses perturbations. En effet, entre le conflit russo-ukrainien et les conditions climatiques défavorables, il est plus que temps de songer à la sécurisation des achats dans les principaux pays importateurs de l’Afrique.
Dans le cadre d’une convention avec l’Association française des producteurs de céréales, l’OC, l’Office tunisien des céréales, prévoit d’importer 250 000 tonnes de blé de France, pour la saison 2022/2023.
L’annonce de l’accord a été rendue publique par Yann Lebeau, chef de mission Maghreb-Afrique de l’association Intercéréales en marge de l’édition 2022 des rencontres céréalières annuelles France-Tunisie, qui a eu lieu le mercredi 9 novembre.
À cause des mauvaises conditions climatiques qui ont réduit les rendements, le pays tricolore, qui fournit habituellement 15 à 25 % des besoins en blé de la Tunisie, a été incapable d’expédier sa cargaison vers les terres de jasmin l’année dernière.
En plus de l’approvisionnement en blé pendant la campagne 2022/2023, Intercéréales France, l’Établissement français des produits de l’agriculture et de la mer (FranceAgriMer) et l’Office des céréales (OC) ont paraphé une convention de coopération technique.
Selon les autorités, le partenariat, qui s’étalera sur trois ans, permettra de coordonner le contrôle qualité des céréales et de dispenser une formation sur le stockage et la conservation des aliments au bénéfice de l’Office des céréales.
Il faut noter que la France, concernant le blé tendre, occupe la cinquième place des producteurs mondiaux et est quatrième exportateur. La Tunisie pour sa part dépend à la hauteur de 60 % des importations pour répondre à ses besoins de consommation qui avoisinent les 3 millions de tonnes par an.