Selon les données récentes présentées par le ministère de l’Agriculture, le pays compte actuellement 925 lacs collinaires, stockant près de 17 millions de mètres cubes d’eau. Ces ressources vitales irriguent environ 11 000 hectares de terres agricoles, jouant un rôle crucial dans l’agriculture tunisienne.

Le 6 mars, une séance de travail présidée par Hamadi Habaieb, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, chargé des Ressources hydrauliques, a mis en lumière la situation actuelle des lacs collinaires. Un programme spécifique a été lancé pour réhabiliter 74 de ces lacs, avec une enveloppe budgétaire estimée à 4 150 000 dinars. De plus, des efforts sont en cours pour construire 11 nouveaux lacs collinaires d’ici 2025-2026, pour un coût total de 7 millions de dinars.

Lors de cette séance de travail, Hamadi Habaieb a souligné l’importance des lacs collinaires en tant que solution efficace pour s’adapter aux impacts du changement climatique. Il a appelé à accélérer les travaux de réhabilitation pour garantir leur efficacité et leur durabilité. Les lacs collinaires ne sont pas les seuls à être au centre des préoccupations ; le secrétaire d’État a également évoqué la nécessité de restaurer les barrages collinaires, dont le nombre s’élève actuellement à 235, avec une capacité de stockage d’eau de 400 millions de mètres cubes.

Ces initiatives s’inscrivent dans un effort plus large visant à assurer la sécurité hydrique du pays. En renforçant les infrastructures existantes et en en construisant de nouvelles, la Tunisie espère non seulement préserver ses ressources en eau mais aussi garantir un approvisionnement stable et fiable pour l’agriculture, un secteur vital pour l’économie nationale.

La Tunisie semble déterminée à relever les défis liés à la gestion de ses ressources en eau, en s’appuyant sur des solutions innovantes et durables comme les lacs collinaires. Ces initiatives témoignent d’une volonté claire d’assurer la sécurité hydrique et de renforcer la résilience face aux changements climatiques.

TAP