AgriMaroc AgriAlgerie AgriTunisie
vendredi 22 novembre 2024
Accueil / Actualités / Actu' Tunisie / Une nouvelle station de dessalement opérationnelle fin janvier 2024
Crise de l’eau en Algérie, les stations de dessalement comme solutions ?
Station de dessalement - ph : Wikipedia

Une nouvelle station de dessalement opérationnelle fin janvier 2024

Le ministre de l’Agriculture, de la pêche et des Ressources hydrauliques, Abdelmonem Belati, a récemment annoncé un pas significatif dans la gestion de la crise hydrique en Tunisie. La station de dessalement de l’eau de mer de Zarat, située dans le gouvernorat de Gabès, sera opérationnelle d’ici la fin du mois de janvier 2024.

Dans une déclaration faite le 13 janvier 2024 à l’agence Tunis Afrique presse (Tap), Abdelmonem Belati a expliqué que cette station de dessalement n’était qu’une première étape. Des projets similaires seront déployés dans d’autres régions du pays, notamment à Sfax et à Sousse. Il est à noter qu’une station de dessalement avait déjà été mise en place à Djerba, dans le gouvernorat de Médenine, en 2018.

Le ministre a souligné que ces initiatives s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie plus large visant à rationaliser la consommation de l’eau et à garantir le droit des générations futures à l’eau potable. Cette mesure devient d’autant plus cruciale dans le contexte des changements climatiques, qui ont entraîné une pénurie d’eau malgré des quantités pluviométriques apparemment suffisantes.

Abdelmonem Belati a également abordé la question des stocks de ressources hydrauliques, notant que le niveau de remplissage des barrages était actuellement de 720 millions de mètres cubes, soit une diminution d’environ 200 millions de mètres cubes par rapport à la même période de l’année précédente. Dans le cadre de la même déclaration, le ministre a insisté sur l’importance de valoriser les eaux usées traitées en tant que ressource supplémentaire pour l’irrigation.

La rareté des précipitations place le pays dans une situation délicate, en particulier dans les régions dépendantes de l’irrigation des terres agricoles. Les barrages du Cap Bon sont particulièrement touchés, enregistrant des niveaux de remplissage au plus bas.

Face à cette réalité, le ministère de l’Agriculture a mis en place un plan d’austérité hydrique. Ce plan repose sur un système de roulement conjoncturel pour l’approvisionnement en eau potable. Cette initiative vise à gérer de manière plus efficace l’utilisation de l’eau dans un contexte de pénurie persistante.

Partager

Regardez aussi

Fourrages

Gabès : Les investissements agricoles en hausse de 35%

Le volume des investissements agricoles approuvés par l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA) dans …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *