Les orangeries tunisiennes se préparent à la cueillette des fleurs d’oranger.
On ne présente plus cette chère fleur blanche nationale au parfum reconnaissable entre mille et qui dispose de vertus thérapeutiques avérées. Utilisée à parfumer les boissons ou les pâtisseries, la fleur d’oranger c’est avant tout un patrimoine culturel national ancestral.
Depuis quelques jours maintenant, les cueilleuses sont à l’ouvrage à Takelsa dans le gouvernorat de Nabeul. Pendant approximativement un mois, la période de la récolte va voir défiler une main d’oeuvre qualifiée et habituée à traiter la fleur d’oranger avec délicatesse : « Je les prends une à une, doucement, les plus grosses. Et je les cueille », confie une cueilleuse à franctvinfo.
Le procédé est toujours le même, une fois cueillie les fleurs dégringolent au pied de l’arbre, mais ne doivent pas être écrasées les unes contre les autres pour éviter des pertes significatives. Ensuite dès que le filet se remplit, les cueilleuses font le tri.