Le ministre de l’Agriculture, Mahmoud Elyes Hamza, ouvre la porte à l’espoir pour les consommateurs tunisiens de blé.
Aucune partie de la planète n’est épargnée des conséquences de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Toutes les classes sociales payent et en paieront le prix. En Tunisie comme dans de nombreux autres pays, les russes et les ukrainiens qui sont en guerre depuis environ un mois, sont les principaux fournisseurs en blé. Cependant, le lundi 28 mars 2022, le ministre de l’agriculture, Mahmoud Elyes Hamza, s’est voulu consolant. Pas besoin de s’inquiéter, dit-il.
Notre marché local dispose de tout, de tout ce que nous voulons, sans exception. Et très bientôt ce fait se confirmera, a déclaré le ministre de l’agriculture et des ressources hydrauliques. Il complète devant un média que ses propos peuvent être vérifiés à tout endroit du pays et que ses déclarations s’appliquent à tous les produits de grande consommation alimentaire, financés ou non.
“Dieu nous en garde, tout ce que nous voulons, concernant le blé et les produits céréaliers, et les œufs sont disponibles. Je suis sûr de ma parole. Ne pensez pas qu’il manque quelque chose. Nous réprimons toujours les spéculations et les perturbateurs, afin de pouvoir réguler correctement le commerce”, a soutenu le ministre. M. Hamzi souligne aussi que « la consommation se caractérise parfois par une augmentation de la consommation alimentaire à l’approche du mois saint, entraînant spéculation, rareté et augmentation des prix. »
« Le ministre de l’Agriculture, Mahmoud Elyes Hamza, rassure les tunisiens sur la disponibilité du blé dans le pays. »
Hamza a clairement la même certitude qu’il veut transmettre à la population tunisienne, expliquant que l’approvisionnement en blé du pays n’a aucune difficulté, et que la Tunisie a aussi en soutien les partenaires européens et canadiens. En surveillant attentivement le déroulement de l’actualité internationale, l’Algérie a en réserve toutes ses possibilités.
Un problème, l’handicape des finances publique face à la montée internationale du prix du blé
Le ministre n’a pas non plus fait de commentaire sur le sujet de la hausse du prix du marché mondial du blé, causé par le conflit russo-ukrainien, et sur les inquiétudes soulevées par la diminution des réserves de change sur les finances publiques, réduisant la marge de manœuvre.