L’agriculture au Kef fait face à des défis climatiques et logistiques : 82% des superficies céréalières ensemencées malgré des obstacles majeurs.
La saison des semis dans le gouvernorat du Kef tire à sa fin, laissant derrière elle des défis considérables pour les agriculteurs locaux. Selon les informations recueillies auprès d’Abdelkarim Hidri, responsable à l’Union Régionale de l’Agriculture et de la Pêche (URAP), près de 82% des terres prévues pour la culture céréalière ont été ensemencées malgré des retards dus à des conditions météorologiques difficiles.
Le responsable agricole a souligné que la saison agricole a connu un retard notable en raison de la rareté des pluies et de l’indisponibilité des engrais, posant ainsi des défis importants pour les agriculteurs de la région. Malgré ces conditions défavorables, les agriculteurs locaux ont fait preuve de résilience, s’efforçant d’assurer une récolte de qualité.
Cependant, la situation n’est pas sans son lot de préoccupations majeures. Abdelkarim Hidri a exprimé son inquiétude face à une pénurie sévère d’ammonitrate, une substance essentielle pour la croissance des cultures céréalières. Cette carence a eu un impact négatif sur le rendement des exploitations agricoles, mettant en péril les espoirs d’une récolte abondante.
Les agriculteurs du Kef ont été confrontés à un double défi : d’un côté, les caprices du climat qui ont entraîné un retard dans le calendrier agricole, et de l’autre, la rareté d’éléments cruciaux tels que l’ammonitrate. Malgré ces obstacles, leur détermination à relever ces défis a été exemplaire.
L’ensemble du secteur agricole de la région se mobilise pour surmonter ces difficultés. Les autorités locales, les organisations agricoles et les agriculteurs travaillent de concert pour trouver des solutions face à la pénurie d’ammonitrate, explorant des alternatives et mettant en œuvre des stratégies visant à optimiser la croissance des cultures malgré les conditions adverses.